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Par aventure 2011 le 2 Septembre 2011 à 18:13
Bonjour, je ne ferais pas de commentaires sur ce qu'a pu ecrire Rémi... je mets juste quelques photos...
A+ Marie
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Par aventure 2011 le 2 Septembre 2011 à 17:25
Telle est finalement le sujet de ce blog... Voilà donc notre petite Marie dans l'ex-patrie des Soviets... Entre découverte et résurgence de vielle notion de russe, langue longuement apprise, mais qu'elle n'espèrait pas plus parler que le grec ancien, notre Marie est donc toute émoustillée dans la capitale de la fédération de Russie.
Premier sujet d'extase le métro, un grand-père parisien qui a grandi avec le métro, même si non connu, ça laisse des traces... Donc comme c'est généralement le cas dans ce genre de transport, il faut commencé par valider son ticket avant de passer la barrière magique qui permettra d'atteindre le graal à roulette... Notre petite Marie guillerette et impatiente a voulu passer outre l'étape "compostage"... et voilà que "schlak" la barrière telle une guillotine horizontale, se referme sur ces jambette... C'était donc Marie resquilleuse !
Plus tard dans la journée, au hasard d'une pause, nous admirons comme les jeunes russes coquettes (enfin, c'est une manière polie de transcrire la chose...) aiment prendre une pose facebookienne au côté d'un bronze au poisson. Quelle poétisme, quelle sensualité, quelle romantisme... Notre Marie a eu la bonté de ce prétée à la parodie de la niaise-facebookienne... Merci pour la colaboration !
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Par aventure 2011 le 1 Septembre 2011 à 22:05
Bonjour, nous voilà bien arrivés à Moscou ; Rémi par le train et les filles par l'avion... vu le clavier pas comme en france, vous comprendrez les fautes de frappe...
Rémi étant arrivé ce matin, a déjà reperé l'hôtel ce qui n'était pas desagreable pour nous ; car trouver un hôtel au coeur de Moscou a 10h du soir... nous avons déjà testé le metro : grand et bruyant.
Nous sommes arrivées sous une pluie battante avec de l'orage... après 43 min de train pour arriver à Moscou, elle avait cessé de battre...
Demain nous irons a la decouverte de cette ville.
bizz Marie
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Par aventure 2011 le 1 Septembre 2011 à 09:11
Il m'était tout à fait inconsevable de traverser la Russie en train après l'avoir rejointe… en avion ! C'est donc tout naturellement que j'ai choisi, en prélude au Transsibérien, de faire les un peu plu de 3000km séparant les Hauts-Geneveys (la gare la plus proche de Cernier) de Moscou en train, ce d'autant plus que depuis quelques années, les chemins de fer russe (RZD) on réintroduit une voiture directe quotidienne sur la ligne Bâle - Moscou.
Les bagages sont prêts, et à part tourner en rond, il ne reste plus grand-chose à faire en ce mardi 30 août… A 14:51, voilà donc venu le moment de prendre le train aux Hauts-Geneveys, une heure plus tôt que nécessaire, mais cela laissera le temps d’acheter tranquillement un billet de train pour revenir de Genève à la fin du voyage et un autre pour permettre à mon sac de suivre le même chemin.
Une fois a Bâle et tout ceci fait, il restait juste le temps de boire un verre avant de me rendre sur la voie 3, où était annoncé le train pour Copenhague et Moscou…. Derrière la locomotive allemande, une voiture-lit biélorusse est à destination de Minsk, une autre des RZD à destination de Moscou, le reste de la composition, restaurant, couchettes, places assises et lits, le tout de la DB, nous quittera à Hanovre pour finir à Copenhague. Cette avec une émotion certaine, qu’après les quelques photos d’usage, je monte dans la voiture pour Moscou. La première impression du compartiment sera celle d’un lieu sombre et exigu… Pas de lumière, le store baissé, et une banquette faisant face au mur. Une fois le store levé, la lumière allumée et les alentours explorés, ça ne semble pas si mal ! L’aménagement est complété par un thermomètre, une armoire avec miroir, trois verres et une carafe, ainsi que la table cachant un lavabo… Le grand confort en somme… Sauf qu’une fois assis, mes fesses délicates découvrent que la banquette est bien dure. Pour rester positif, je me dis que j’aurai 37 heures pour m’y habituer.
Bâle à peine quitté, un provodnik (le conducteur de wagon-lit en bon français, il y en a deux dans la voiture) passe amener drap et linge de toilettes afin de rendre le voyage agréable. L’heure passant (le départ de Bâle étant à 18:26) une des premières occupations est la visite du wagon-restaurant allemand. Spacieux et fonctionnel. Il n’épate pas par son chic, mais propose une nourriture à un prix fort raisonnable. Une fois repus, j’ai tout loisir de profiter de mon compartiment dans lequel je suis seul pour le moment. Aux quatre passagers de la voiture au départ de Bâle, s’en ajouteront régulièrement de nouveaux au fil des gares traversées en Allemagne. La très grande majorité sont russes, d’âge et sexe varié. En préparant mon lit, le provodnik m’annonce que j’aurai un compagnon des Hanovre, voyageur qui, finalement, ne montera pas dans le train. Je serai donc seul jusqu'à Moscou.
Le lit est large mais un peu dur… Coussin et duvet sont, eux, fort agréables. La nuit est parsemée d’arrêt de durée variable avec tous les bruits relatifs à ce genre de situation. A mon réveil, le soleil se lève sur la Pologne, pays où nous sommes rentrés il y a peu. Nos deux voitures bâloises ont été mise en tête d’un train Amsterdam – Varsovie – Moscou. C’est avec près de 45 minutes de retard que nous entrons en gare de Varsovie Wschodnia où un arrêt de 90 minutes est prévu… Et sera curieusement, d’un point de vue ponctualité tout du moins, effectué.
La gare n’est pas en ville et la seule chose un tant soit peu intéressante, est l’observation du retrait de notre train du matériel allemand et polonais et sa recomposition avec le convoi en provenance de Prague et Vienne.
La platitude du paysage polonais défilera encore deux bonnes heures, avant que l’on nous annonce l’arrivée à la frontière… et que les toilettes seront fermées durant 3 heures ! Terespol, ville frontière, l’on sort ici de l’Union Européenne, et l’on a vraiment l’impression de changer de monde. Les douaniers contrôlent le train avec tout le sérieux voulu, et une famille russe en fera les frais. Madame a accouché plus tôt que prévu, durant un séjour en Allemagne, l’attestation reçue pour le voyage n’est visiblement pas valable pour sortir de l’UE et notre pauvre couple et ses trois jeunes enfants restent donc sur le quai et doivent retourner à leur lieu de départ quelque part du côté de Karlsruhe, tandis qu’émoi et incompréhension planent dans la voiture.
Le train repart tandis que ce font les contrôles d’entrée en Biélorussie… Suite du feuilleton "problème douanier", la famille descendue avait laissé des bagages au bon soin de leurs voisins de compartiment… Mais voilà qu’une douanière tatillonne veut faire payer un supplément de bagage à ces derniers ! Il faudra la bienveillante intervention du provodnik qui implorera un peu de bon sens et de compassion, pour faire tout rentrer dans l’ordre. Une fois tous les contrôles finis, notre train entre enfin en gare de Brest, ville bien connu de tout amateur de chemin de fer puisque, en tant que poste frontière, c’est là que tout wagon voulant passer d’ouest en est et vice versa doit recevoir de nouveaux essieux. (pour mémoire, à l’époque de l’arrivée du chemin de fer en Russie, le tsar, en souvenir des "visites" de Napoléon, avait pensé bon d’avoir un écartement plus large que dans le reste de monde pour ralentir une éventuelle nouvelle invasion… A l'heure actuelle, cette différence a plus d'inconvénients que d'avantages). Outre la différence d'écartement, nous avons vraiment l'impression d'entrer dans un autre monde, le quai est parsemé de babouchkas vendant produit du jardin, boisson et plats cuisinés, et, à l'intérieur, les contacts entre passagers, jusque-là très discrets, se font plus amicaux.
Après quelques minutes d'arrêts sur une voie normale, le train quitte la gare en marche arrière afin de procéder au changement d'essieux. Arrivé dans une grande halle, moult secousses sont nécessaire pour séparer chacune des voitures qui sera ensuite levée avant de recevoir de nouveaux bogies. Une opération évidement palpitante au plus haut point ! Outre les bogies, les attelages sont aussi remplacés. L'attelage automatique russe étant passablement plus gros que le traditionnel attelage à vis européen, le passage entre les voitures s'en trouve donc rehaussés de près de 20cm, attention donc à la marche ! Il faudra ensuite recomposer le train avant de pouvoir arriver triomphalement sur une voie large de la gare de Brest ! Nous sommes arrivés à 15:15 à Terespol, nous quittons Brest à 19:43… Soit près de 3:30 plus tard, une heure de décalage horaire s'étant glissée dans l'opération. Le train continu ensuite sa route dans la nuit biélorusse, tandis que je goute à quelques spécialités locales, crêpes aux pommes, concombre et bière… Qui me vaudra un "super" de la part du provodnik quand il me verra avec ma chope en plastique ramenée d'Ouganda.
La deuxième nuit fut moins agitée que la première, moins d'arrêt, pas d'arrivée de passager, moins de transformation du train. Même le passage de la frontière russe se fera dans la plus grande discrétion, assez en tout cas pour ne pas troubler mon sommeil. A mon réveil, le train file entre forêts de boulots et vastes prairies, sous un ciel tristement grisonnant. Le temps du déjeuner et des ablutions matinales et nous traversons déjà des zones plus habitées et des gares ou des banlieusards peu matinaux attendent leur train. A 9:36 précise, dans la plus grande ponctualité, notre train s'immobilise devant un butoir de la gare de Moskva Belorusskaja, 37:09 et 2854km après son départ de Bâle. Les gens ne sont pas pressés de descendre, les minutes ne comptent pas après ce voyage… A la tranquillité du quai, succède la vie mouvementée de la gare où je me mets en quête de la station de métro. Alors que je commence à me demander si j'ai suivi les bonnes indications, voilà que mon nez hume une odeur bien connue, à croire que tous les métros du monde ont ce même parfum singulier. J'entre donc dans ce qui passe pour être le plus beau métro du monde, et je me rends à l'hôtel Sukharevka, pas super évident à trouver, soit dit en passant.
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Par aventure 2011 le 28 Août 2011 à 18:31
Bonjour,
Et 1... et 2... et 3... non ! Ce ne sont pas des buts vainqueurs de coupe du monde de Foot ! Ce sont juste les 3 visas nécessaires pour les vacances (j'attends encore mon passeport qui va arriver par la poste !)...
Plus que quelques jours, le jeudi 1er septembre nous prendrons l'avion pour Moscou avant de prendre le train en direction de Pékin, notre arrivée... Maintenant que les formalités sont prêtes (c'était quand même un peu de stress !!), je commence à préparer les bagages. J'ai l'impression de me re préparer à faire le chemin de St Jacques... un nouveau « pèlerinage » qui marquera une nouvelle étape dans ma vie ! Certes je vais multiplier par 6 la distance faite entre les 2 points et je n'aurais pas de crédencial à Pékin marquant définitivement l'épopée de son sceau... mais je pense que le chemin nous obligera à laisser sur le bas côté nos bagages inutiles de la vie pour aller à l'essentiel !! La rencontre va être un maître mot, puisque déjà nous savons que nous allons rencontré une jeune Mongole et une jeune chinoise... je laisse « radio camino » pour cette fois, et comme on n'arrête pas le progrès les « ondes » sur lesquels vous pourrez nous suivre sera ce « blog aventure 2011 ! » . J'essayerais de la mettre à jour régulièrement (c'est promis !) en fonction des moyen du bord avec des photos... A titre indicatif voilà où nous serons, quand :
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départ de Genève : 1er Septembre
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départ de Moscou le 3 septembre au soir pour 2 jours et 3 nuits de train
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Krasnoïarsk
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8 septembre départ pour 1 jour de train
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dès le 9 septembre 3 jours et 4 nuits au Lac Baïkal
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départ pour Oulan Baator pour 2 nuits et 2 jours de train
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15 septembre Oulan Baator pour 3 nuits et 3 jours
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18 septembre départ pour 1 jour et 1 nuit de train
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19 septembre Pékin pour 5 nuits et 5 jours
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retour en France le 24 Septembre arrivée à Genève à 20h50...
Bisous
Marie
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